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- Sylvain Lagrange Je pense que seul des catholiques pratiquants peuvent avoir une opinion sur ce sujet et sur tout sujets d'église.Il y a 5 heures ·
- Luc Moisan Je pense que les femmes sont très présentes dans l'église (en pastorale, par exemple) mais leur travail n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur.Il y a 4 heures ·
- Le Jour du Seigneur Pratiquants ou pas, votre opinion compte! Merci de débattre ici, dans le respect bien entendu.Il y a 3 heures ·
- Gilles Priollet La femme est vénérée dans l'Eglise comme dans aucune autre instance humaine. D'autre part l'égalité ne se décrète pas ; c'est une tentative de mise à niveau politique démagogique car impossible à atteindre, par nature. L'égalité est en droit, donc dans la loi humaine seulement. rendre la femme par contrainte égale de l'homme est une manière de la dégrader, de lui enlever ses qualités pour lui donner des qualités d'homme. Cela n'est ni favorable à son développement ni à l'équilibre de la société. Il suffit pour s'en convaincre de voir ce que font les enfants dans la rue. Il n'est donc pas étonnant dans ce contexte que les tenants du nivellement par le bas veuillent faire des prêtresses contre la Foi de celles qui se dévouent de si belle manière.
Alors notre ami Sylvain, il doit être sincèrement persuadé d'être un type super important. Un peu comme ces parents d'élèves qui vous expliquent que si vous continuez à martyriser leur Choupinet, ils le mettront dans le privé. Mais allez-y, putain, cassez-vous ! Puisque vous êtes mieux que tous les autres, allez faire montre de vos talents ailleurs. Je savoure aussi le commentaire sur "seuls les catholiques pratiquants (pas les faux en plastique, hein) peuvent avoir un avis sur la question".
Bref, un mec modeste et ouvert à la discussion, comme je les aime.
Vous aurez sans doute apprécié l'argumentation "anti-femmes prêtres" à base de phrases toutes faites, sans queue ni tête, probablement lues ça et là dans la presse conservatrice et qui consiste à dire que si tout fout le camp, c'est à cause de ces connasses qui ne font pas ce qu'on leur dit de faire (se la fermer, quoi). Vous aurez appris que si les gosses ne sont pas élevés, c'est bien à cause des bonnes femmes - jamais la faute du père qui n'est jamais, bien sûr, inconsistant voire demeuré.
Et encore, on a échappé au sempiternel "la famille est la cellule de base de la société", ressortie à tout bout de champ à chaque fois.
Pour ma part, je me permets juste de faire remarquer humblement que je n'ai jamais, jamais rencontré quelqu'un qui soit foutu de m'expliquer comment on peut justifier que les femmes ne puissent pas accéder à la prêtrise dans l'Eglise catholique. Non que la question m'empêche de dormir. Non qu'elle soit la seule - à titre personnel, je n'ai pas compris tout un tas de trucs qui ne m'empêchent pas d'aller à la messe le dimanche. Tenez, par exemple, j'ai jamais bien compris le rapport entre le fait de mourir sur une Croix et de sauver l'Humanité et c'est pas faute d'écouter les sermons de Pâques avec moult attention. Après, comme je ne suis pas contrariante, je dis que oui, d'accord, après tout si vous voulez, hein.
Je note seulement que, selon le bon vieil adage "c'est toujours les mêmes qui font tout", on veut bien que les femmes fassent tout dans une paroisse : l'animation des chants, la catéchèse, le ménage, l'administration et le secrétariat. D'ailleurs, dans les milieux un peu tradis sur les bords, il est de bon ton de s'en plaindre : trop de femmes, ça fait fuir le chaland et c'est pour ça que l'Eglise fout le camp depuis Vatican II. C'est donc bien toujours de la faute des femmes, donc. Surtout pas des hommes qui sont probablement trop bien pour faire tout ça.
Alors ? Une femme prêtre, pourquoi cela choque-t-il ? Pourquoi non ? Comment l'expliquer avec des arguments que tout le monde pourrait entendre ? D'ailleurs, les anti-femmes-prêtres se réfugient derrière un vague "ordre voulu par Dieu" aussi fumeux que peu compréhensible.
Si seulement on pouvait discuter.
Bref, un mec modeste et ouvert à la discussion, comme je les aime.
Vous aurez sans doute apprécié l'argumentation "anti-femmes prêtres" à base de phrases toutes faites, sans queue ni tête, probablement lues ça et là dans la presse conservatrice et qui consiste à dire que si tout fout le camp, c'est à cause de ces connasses qui ne font pas ce qu'on leur dit de faire (se la fermer, quoi). Vous aurez appris que si les gosses ne sont pas élevés, c'est bien à cause des bonnes femmes - jamais la faute du père qui n'est jamais, bien sûr, inconsistant voire demeuré.
Et encore, on a échappé au sempiternel "la famille est la cellule de base de la société", ressortie à tout bout de champ à chaque fois.
Pour ma part, je me permets juste de faire remarquer humblement que je n'ai jamais, jamais rencontré quelqu'un qui soit foutu de m'expliquer comment on peut justifier que les femmes ne puissent pas accéder à la prêtrise dans l'Eglise catholique. Non que la question m'empêche de dormir. Non qu'elle soit la seule - à titre personnel, je n'ai pas compris tout un tas de trucs qui ne m'empêchent pas d'aller à la messe le dimanche. Tenez, par exemple, j'ai jamais bien compris le rapport entre le fait de mourir sur une Croix et de sauver l'Humanité et c'est pas faute d'écouter les sermons de Pâques avec moult attention. Après, comme je ne suis pas contrariante, je dis que oui, d'accord, après tout si vous voulez, hein.
Je note seulement que, selon le bon vieil adage "c'est toujours les mêmes qui font tout", on veut bien que les femmes fassent tout dans une paroisse : l'animation des chants, la catéchèse, le ménage, l'administration et le secrétariat. D'ailleurs, dans les milieux un peu tradis sur les bords, il est de bon ton de s'en plaindre : trop de femmes, ça fait fuir le chaland et c'est pour ça que l'Eglise fout le camp depuis Vatican II. C'est donc bien toujours de la faute des femmes, donc. Surtout pas des hommes qui sont probablement trop bien pour faire tout ça.
Alors ? Une femme prêtre, pourquoi cela choque-t-il ? Pourquoi non ? Comment l'expliquer avec des arguments que tout le monde pourrait entendre ? D'ailleurs, les anti-femmes-prêtres se réfugient derrière un vague "ordre voulu par Dieu" aussi fumeux que peu compréhensible.
Si seulement on pouvait discuter.