vendredi 11 avril 2014

Que ma joie demeure !




La dernière fois que j'ai publié... Mon Dieu, Monsieur Cadet n'avait pas un mois. Il s'en est passé des choses. De jour en jour, on a eu les bronchites, les bronchiolites, les poux (merci l'Héritier, ta mère se souviendra longtemps de ton bon coeur et de la façon dont tu partages tous tes biens), l'épuisement, quelques nuits pourries (où le plus relou n'est pas toujours celui qu'on croit, le plus petit sachant, LUI, pioncer en silence), beaucoup d'éclats de rire, l'impression de toujours recommencer, découvrir un bébé qui s'éveille, un grand frère qui houspille son cadet parce que "c'est pas encore le jour hein bébé, il faut dormir", des têtes brunes pleines de cheveux, une sortie au Jardin d'Acclimatation, encore des nuits pourries qui se dépourrissent petit à petit, une reprise du travail, un réapprentissage de la conduite, six semaines de cours, l'étonnement de l'Héritier qui explique à son père que "non, c'est pas M.-A. qui va garder mon frère, c'est Maman. - Ah mais non, Maman va au travail... - Non, c'est Papa qui va au travail" (le féminisme n'est pas encore passé par l'Héritier).


Avant de partir à la maternité, j'avais préparé un petit colis à destination de l'Epoux, qui contenait, entre autres, le DVD du spectacle d'Alexandre-Kaamelott Astier, Que ma joie demeure. Inspiré de la vie de Jean-Sébastien Bach, et qui permet à l'auteur de s'en donner à coeur joie avec ses thèmes favoris : un sujet d'histoire traité tantôt dans le grave, tantôt dans le sérieux, et surtout en musique - ainsi faut-il rappeler qu'Alexandre Astier est un musicien remarquable, qui compose les musiques de ses films. 
http://youtu.be/xOmZ4U23Y7w

Forcément, ça ne pouvait qu'être bon - et ça ne pouvait que me plaire. Déjà, un type qui arrive à faire du drôle avec de la musique du XVIIIe siècle et même un sketche sur la mortalité infantile à l'époque moderne, arriver à rendre ça touchant et même à en faire sourire, c'est un tour de force.

Donc, c'est excellent. Evidemment.