Parmi les trucs inavouables dans les hautes sphères de la pensée, il y a le fait de ne pas apprécier (voire de détester) tel ou tel grand écrivain.
Aujourd'hui, une copine m'a demandé si j'avais en horreur un écrivain en particulier. J'ai dit oui.
Moi par exemple, c'est Proust, qui m'exaspère. C'est plus fort que moi. Enfant de prof de lettres, j'ai essayé de le lire une première fois à 14 ans (pour ceux que ça surprend, je venais de terminer la Nouvelle Héloïse et La Vie de Marianne, et ça m'avait transportée), ça m'a rasée. Une seconde fois en prépa : je me suis arrêtée à peu près au même endroit, au milieu de "Du côté de chez Swann". Une troisième fois, l'an dernier - j'ai dû passer à peu près le troisième quartier du même.
Proust me tombe des mains. Il m'insupporte, lui et ses manières précieuses de premier de classe. Vous savez, le type insupportable du collège, du lycée ou de la fac, qui ne peut s'empêcher de vous adresser la parole sans citer un aphorisme bidon ou vous faire remarquer que les coquelicots lui rappellent la teinte bleutée d'un ciel de Poussin. Proust, lui, c'est plutôt la moindre poêle à frire qui lui rappelle un tableau de Giotto, mais c'est l'idée.
Proust m'énerve avec ses manières de petit-bourgeois qui voudrait bien entrer au Jockey-Club.
Proust m'exaspère avec ses blagues qui tombent systématiquement à plat.
Proust m'emmerde avec ses personnages qui sont soit des têtes de cons insupportables, soit des lavasses tout à fait inintéressantes (Swann, par exemple...)
Tout ça pour quoi ? Pour dire que c'est en lisant Proust que j'ai compris pourquoi Houellebecq m'était insupportable, à cause du même truc, qu'on appelle aujourd'hui le "name-dropping". Bon évidemment, c'est pas le même calibre : si Proust me gonfle avec son Giotto (en plus, Giotto me laisse complètement froide), Houellebecq, c'est plutôt sa machine Nespresso et ses tirages mappy dans la boîte à gants de sa Peugeot, mais passons.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que je n'arrive pas à trancher la question de savoir si ça vexerait Houellebecq qu'on le compare à Proust.
Aujourd'hui, une copine m'a demandé si j'avais en horreur un écrivain en particulier. J'ai dit oui.
Moi par exemple, c'est Proust, qui m'exaspère. C'est plus fort que moi. Enfant de prof de lettres, j'ai essayé de le lire une première fois à 14 ans (pour ceux que ça surprend, je venais de terminer la Nouvelle Héloïse et La Vie de Marianne, et ça m'avait transportée), ça m'a rasée. Une seconde fois en prépa : je me suis arrêtée à peu près au même endroit, au milieu de "Du côté de chez Swann". Une troisième fois, l'an dernier - j'ai dû passer à peu près le troisième quartier du même.
Proust me tombe des mains. Il m'insupporte, lui et ses manières précieuses de premier de classe. Vous savez, le type insupportable du collège, du lycée ou de la fac, qui ne peut s'empêcher de vous adresser la parole sans citer un aphorisme bidon ou vous faire remarquer que les coquelicots lui rappellent la teinte bleutée d'un ciel de Poussin. Proust, lui, c'est plutôt la moindre poêle à frire qui lui rappelle un tableau de Giotto, mais c'est l'idée.
Proust m'énerve avec ses manières de petit-bourgeois qui voudrait bien entrer au Jockey-Club.
Proust m'exaspère avec ses blagues qui tombent systématiquement à plat.
Proust m'emmerde avec ses personnages qui sont soit des têtes de cons insupportables, soit des lavasses tout à fait inintéressantes (Swann, par exemple...)
Tout ça pour quoi ? Pour dire que c'est en lisant Proust que j'ai compris pourquoi Houellebecq m'était insupportable, à cause du même truc, qu'on appelle aujourd'hui le "name-dropping". Bon évidemment, c'est pas le même calibre : si Proust me gonfle avec son Giotto (en plus, Giotto me laisse complètement froide), Houellebecq, c'est plutôt sa machine Nespresso et ses tirages mappy dans la boîte à gants de sa Peugeot, mais passons.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que je n'arrive pas à trancher la question de savoir si ça vexerait Houellebecq qu'on le compare à Proust.
Hé bé ! Habillé pour l'hiver, ce pauvre Marcel !
RépondreSupprimerSeule petite rectification, si vous le permettez : Proust n'était nullement un petit-bourgeois mais nettement un grand (bourgeois toujours).
Moi, c'est Joyce qui m'emmerde à ce point que vous dites.
> Didier,
RépondreSupprimerOui, vous avez raison. En fait je voulais dire que Proust, tout en étant issu d'excellente famille, a des manières de petit bourgeois étriqué de la fin du XIXe siècle. C'est bien simple, quand je lis trois pages de Proust, je pense aux petits-bourgeois de Gogol, vous savez, les petits ronds de cuir un peu minables, qui peuplent ses oeuvres.
Bref, il est insupportable.
Jamais lu Joyce, mais ce que j'ai pu lire sur son oeuvre me donne à penser que ça risque bien de me gonfler également.
Ca me rassure de voir une littéraire qui n'aime pas Proust. Quand je le dis, certaines mauvaises langues sous-entendent qu'un ingénieur ne peut pas l'apprécier. Ah, ses vingt-cinq pages pour expliquer qu'on doit dire "les Guermantes" et non les "de Guermantes"... ! pitié
RépondreSupprimeren revanche Giotto... mais j'aime toute la peinture italienne entre 1300 et 1550 alors je manque un petit peu d'objectivité...
C'est l'auteur préféré de ma mère (prof de français itou). Du coup, moi, j'ai pas pris de risque et je n'ai jamais rien lu de Proust. Question de principe. Un peu comme ne pas avoir fait d'études de lettres pour ne pas qu'elle vienne m'enguirlander dans mes plates bandes.
RépondreSupprimerJe plaisante -un peu- c'est la honte de ne jamais avoir lu Proust je me dis.
> Athéna,
RépondreSupprimerVous savez, quand je "l'avoue", beaucoup me regardent d'un air conscendant, genre "pauvre nouille qui ne sait pas apprécier les Grands Hommes"... Mais on me prend pour une dingue aussi quand je confesse mon amour pour Vigny et Châteaubriand :)
Giotto, en fait, je n'arrive pas à l'aimer vraiment. Peut-être trop de raideur, je ne sais pas. Pourtant j'apprécie beaucoup d'autres peintres de la même période et de la même origine géographique...
> Ariane,
Ben, moi aussi, je trouve que c'est un peu la honte, surtout que finalement, je descends en flèche ce pauvre marcel dont je n'ai lu même pas 5% de l'oeuvre... ça fait un peu léger pour juger, j'avoue :)
mais j'y peux rien, ça me tombe des mains.
Et puis moi aussi, j'ai failli faire lettres classiques comme papa-maman, et puis finalement, j'ai fait histoire, et il y a bien dans ce choix une part de "je fais trop grave ma rebelle" (mais ma soeur a fait mieux que moi dans ce domaine, ellle est ingénieur...)
Proust, pour moi, ce sont des souvenirs d'une prof de français de première qui nous le faisait étudier en plus du programme. J'ai fait lettres classiques mais si j'ai rouvert un des tomes du cher Marcel deux fois dans ma vie hors études, c'est le bout du monde.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu Proust à ma grande honte (quoique vu ce que vous en dites) mais je me lâche à mon tour : je déteste Henry James et son style pompeux. Ca va mieux en le disant.
RépondreSupprimerDe Proust, il faut lire Un amour de Swann. C'est une section de la Recherche mais on peut la lire à part. Et c'est relativement court. Elle raconte la rencontre de Swann et d'Odette de Crécy et l'histoire d'amour qui s'ensuit. Si après l'avoir lue, vous me dites que Proust c'est ennuyeux...
RépondreSupprimerAutrement, Houellebecq aime bien Proust. Il le dit dans un de ses livres. Je pense que la comparaison lui ferait plaisir.
> Marie,
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que chez mes amis khâgneux et de la fac de lettres classiques, Proust, c'était un peu le type même de l'auteur qu'on ne lit pas mais dont on parle dans chacune de ses copies.
> M* :
Je n'ai jamais lu Henry James non plus... mais tu n'es pas la première à m'en dire du mal ! J'ai une copine qui en plus avait eu la malchance de l'avoir au programme de l'agreg d'anglais, eh bien ça n'était pas la joie.
> Sébastien,
Eh bien justement, Un amour de Swann m'a particulièrement rasée. Pourtant, j'aime bien les histoires d'amour, mais là... Je pense que ça doit être la figure de Swann que je ne supporte pas, en fait.
Houellebecq aime bien Proust ? J'en étais sûre :)
Cela dit, j'ai oublié de préciser que je suis un fervent lecteur de Proust (je me retiens pour ne pas lire La Recherche une troisième fois trop vite) et que, en fait, j'avais énormément de mal à concevoir qu'on puisse en penser ce que vous dites (même si je l'admets très bien). J'ai l'impression que l'on croit parler du même écrivain, mais qu'en fait non.
RépondreSupprimerPetite mesquinerie finale, pour venger Marcel : Chateaubriand se passe fort bien d'accent circonflexe…
(Je sais : c'est petit, très petit.)
D'abord Proust c'est surtout quelqu'un qui a eu le soutien de l'extrême-droite, alors qu'il fasse partie des auteurs de référence c'est suspect.
RépondreSupprimerD'ailleurs il admirait Léon Daudet.
Pour poursuivre le jeu de massacres vous devriez lancer une chaîne: la liste des écrivains renommés qui vous exaspèrent. Ce serait une belle hécatombe.
Hugo, champion de la catégorie "conscience de midinette" à prétentions intellectuelles, Châteaubriand ou ma vie est un roman, surtout quand c'est moi qui la raconte et pas mon valet (il paraît que le valet aussi a écrit des souvenirs qui valent le coup en regard des Mémoires), Zola l'assomant naturiste, Saint-Simon le misanthrope fielleux et prétentieux...
> Didier,
RépondreSupprimerJe sais bien... Je sais qu'en écrivant ce post, je fais aussi saigner le coeur de ma prof de français de prépa, qui avait trois hommes à son panthéon littéraire : Proust, Rousseau et (dans une moindre mesure) Flaubert. On en a bouffé, du Proust, en prépa !
J'ai toujours "voulu" aimer Proust. Je me suis toujours dit que non, c'est pas possible, je ne dois pas comprendre... et pourtant, ça n'a jamais pris, chez moi.
> Naïf,
Ah oui, c'est en voyant des auteurs comme Proust qu'on comprend mieux ce qui s'est passé en Europe dans les années 1930 ! C'est comme ça qu'arrivent les dictatures, non mais HO ! :p
Sur la liste que vous évoquez, ce qui me chiffonne, c'est que j'aime bien Hugo, Chateaubriand et Saint-Simon. Mais je crois que je prendrais d'autant plus de plaisir à les dégommer, en fait. Donc je retiens l'idée !
Bravo! C'est héroïque! J'ai créé sur Facebook une page (un groupe? Que sais-je?) Intitulé: "Ceux que marcel Proust emmerde". Vous y êtes bienvnue...
RépondreSupprimerArtémise, c'est exactement ça, même si j'ai dû le citer deux fois en trois ans de khâgne.
RépondreSupprimerDans le même il y a Kant, en philo, sauf que nous, nous l'avions lu, puisque notre professeur de philo de khâgne obligeait les carrés à lire la Critique de la raison pure en entier, avec devoir à la clé. Les cubes, eux, étaient de petits chanceux, ils n'avaient à lire "que" Spinoza.
Oups, "dans le même genre", pas "dans le même".
RépondreSupprimerHummm ..."( même si je l'admets très bien) "... incise proustienne, s'il en fût..
RépondreSupprimerSi je devais conseiller un passage décoiffant bizarre et pour tout dire en avance sur son temps, je privilégierais " le trebuchement sur le pavé dans la cour des Guermantes" , les trois ou quatre premières pages du Temps Retrouvé, donc.
Bof sincèrement je pense que cela ne veut rien dire parce que l'on ne peut pas présumer de l'avenir. Ma mère a toujours essayé de me faire partager son enthousiasme pour Thomas Mann, en vain. Cela me barbait et me tombait des mains. Et tout à coup, il y a quatre ans, je me suis prise de passion pour lui alors que je n'aurais jamais imaginé que cela m'arriverait. Il suffit que son air du temps à soi se mette à correspondre par hasard à celui d'une oeuvre.
RépondreSupprimerDire j'aime ou je hais dans l'absolu ne me paraît plus très sérieux, depuis.
Houellebecq c'est autre chose : il ne sait pas écrire. Proust, si (malgré une bonne dose de superficialité). Mais j'ai mis du temps à apprécier "Un amour de Swann" et franchement c'est juste à cause de l'originalité de son écriture.
Primo, merci d'être passée par chez moi, meilleurs vœux (littéraires et musicaux !) aussi.
RépondreSupprimerSecundo, Proust (puisqu'il semble être le devenu le sujet principal des commentaires) je ne saurais même pas dire si je l'aime ou pas. J'ai docilement commencé la "Recherche" en 1ère sur les conseils de ma prof de français. Ça ne m'a ni rebutée, ni emballée, et je n'ai lu que le 1er livre. Puis en prépa, on a disséqué "Un amour de Swann", je l'ai fait par devoir (et je n'ai globalement pas pris de plaisir à lire les œuvres aux programmes) !
Pour répondre plus généralement à la question posée, je déteste définitivement Quignard. J'avais aimé "Tous les matins du monde" en 1ère (tiens, encore !), mais je me suis ennuyée en relisant "le Salon du Wurtemberg" par exemple... ça ne m'est pas tombé des mains juste parce que j'étais curieuse de voir comment finissait cette prise de tête égocentrique !
Ma bonne dame,
RépondreSupprimerJe n'ai jamais des auteurs classiques, j'ai attendu d'avoir une fille pour lui infligé ce supplice.
Heureusement que Tintin et Gaston Lagaffe sont passés par là, je n'en suis pas si mal tiré, j'ai lu Joyce Carol Oates, bon d'accord ce livre parlait de boxe mais il était subliment écrit.
Naïf: en lynchant Hugo vous allez faire plaisir au Grincheux. Mais ne touchez pas à Saint-Simon, par pitié !
RépondreSupprimerMoi mes bêtes noires ne sont pas en littérature mais en cinéma. Godard par exemple. Peux pas. M'ennuie, ce type...
Rien à voir: Artémise, j'ai besoin de toi pour ce blogeur http://celeblog.over-blog.com/ qui recherche des témoignages de stagiaires PL1. Il est professeur de Lettres. Comme tu avais des amis je crois stagiaires qui ne vivaient pas trop mal cette année, ça vaut peut-être la peine de leur demander d'écrire à Celeborn...
Bonne journée !
> Jacques Etienne,
RépondreSupprimerC'est pas gentil, mais c'est drôle ! Je vous rejoins sur Facebook !
> Marie,
Moi j'aim ebien Spinoza, même si je n'y comprends probablement pas grand chose. En plus, je lui dois un de mes succès de prépa sur le sujet des "adversaires de l'absolutisme", alors... :)
> Geargies ,
De fait, il y a quelques passages décoiffants chez Proust. Mais ils sont tellement archi-connus (la madeleine, le coucher de bonne heure, la rencontre avec Gilberte Swann, le repas chez les Verdurin, etc) que je n'ai jamais eu l'impression de découvrir quelque chose en le lisant.
> Euterpe,
Oui, pour moi c'était Tolkien que je trouvais nul de chez nul au collège, puis quelques années après je l'ai repris (du moins Le Seigneur des Anneaux) et je l'ai dévoré, adoré, lu et relu. Comme quoi...
Inversement, aujourd'hui, Rousseau me gonfle un peu.
> Aloysia,
Merci pour vos voeux ! Pareil pour Quignard, Tous les matins du monde est à mon sens son seul roman valable - mais quel roman !
> GRandpas,
Jamais lu JC Oates, mais tout le monde m'en dit du bien. Vous confirmez ! Je comptais en emprunter un à la bibliothèque, pour voir.
> La Souris,
bon, pas Saint Simon, alors. (et moi aussi, Godard me gonfle : en fait, c'est comme Tati, ça a quand même beaucoup vieilli)
J'ai déjà relié l'appel de Celeborn sur facebook, je vais doubler par un message à des amis.
bonne journée à toi aussi.
Vous ne parlez pas de Proust, vous parlez des quelques raisons qui vous empêchent de le lire et donc de rendre justice à son univers. On a autant de mauvaises raisons d'aimer Proust que de le détester, généralementce sont les mêmes si on analyse bien. Sur ce coup et c'est assez rare, vous êtes snob
RépondreSupprimer> Memento Mouloud,
RépondreSupprimerBien entendu, puisque justement, je n'arrive pas à la lire (pour des tas de raisons, bonnes ou mauvaises, qui n'appartiennent qu'à moi), je ne connais finalement qu'assez peu son oeuvre. Ce que j'ai lu ? Du côté de chez Swann, Un amour de Swann, des extraits (sous la torture de ma prof de français) de Sodome et Gomorrhe et une partie du Temps retrouvé.
Sur les milliers de pages que la Recherche représente, allez, à la louche, j'en ai lu, quoi ? 500 ? ça ne fait pas lourd...
Si si remets-toi à Proust, tu vas voir. Moi il m'a fallu 25 ans pour l'aimer, mais quand ce fut bon, je n'ai pas pu décrocher. Je crois avoir vécu le même genre de dégoût ou de déconcertation avec Un amour de Swann vers 17 ans. Maintenant je surkiffe, c'est merveilleux, mais il faut plonger tout à fait dedans. Trust me
RépondreSupprimerSoso
Daaaamned ! Moi qui suis une grande fan de Proust, je suis toute triste.... Comment peut-on dire ça... cependant, je comprends très bien, je l'ai lu, relu, rerelu, comme on voyage ou comme on visite un pays, et parfois c'est un peu trop, la magie n'opère plus. Peut-être devrais-tu tenter cette scène extraordinaire entre Swann et Oriane, quand il vient la voir, pour lui dire qu'il va mourir.
RépondreSupprimer"Placée pour la première fois de sa vie entre deux devoirs aussi différents que monter dans sa voiture pour aller dîner en ville, et témoigner de la pitié à un homme qui va mourir, elle ne voyait rien dans le code des convenances qui lui indiquât la jurisprudence à suivre et, ne sachant auquel donner la préférence, elle crut devoir faire semblant de ne pas croire que la seconde alternative eût à se poser, de façon à obéir à la première qui demandait en ce moment moins d’efforts, et pensa que la meilleure manière de résoudre le conflit était de le nier."
Comment peut-on résister à ça ? Il est vrai qu'on a parfois envie de lui donner des claques, le narrateur fait fifils à sa manman, mais la vision des rapports humains et la sociéte est extraordinaire. Et Mme Verdurin ?????? Ah, non, il faut lire Proust, tu ne peux pas rester comme ça, c'est impossible....