- Amis de la BnF (et spéciale dédicace à la Souris des Archives qui y passe ses journées en ce moment), voici LE polar fait pour vous : La Tour des Temps, de Thierry Grillet. Vient de sortir et a l'heur et l'avantage de se dérouler dans les couloirs de la Grande Bibliothèque François Mitterrand - si, vous savez, cette bibliothèque qui ressemble à une plateforme pétrolière au Kazakhstan... L'intrigue en soi n'est pas foncièrement trépidante même si la recette est efficace (des fantômes, des meurtres, un livre de divination du XVe siècle qui disparaît) mais les descriptions des rondes de nuits des vigiles dans les salles de lecture sont vraiment bien fichues. On y parle même des Globes de Coronelli, c'est dire !
Dommage seulement que l'auteur se fiche un peu du monde en n'explicitant pas à la fin un certain nombre d'éléments, mais bon...
- Amis du bon polar américain, le dernier Preston & Child est sorti ! Valse Macabre, de son petit nom. Il est bien évidemment excellent, comme tous les autres, que je vous recommande chaudement si vous vous ennuyez.
Autre excellent polar, Les Visages, de Jesse Kellerman. Une histoire de dessinateur génial disparu en laissant derrière lui une oeuvre dans laquelle on reconnaît les portraits d'enfants assassinés quarante ans plus tôt... le galeriste qui découvre l'oeuvre enquête et c'est, ma foi, plutôt réussi.
Apparté sur les polars. J'en lis beaucoup, et, chose qui paraît souvent étrange à mes interlocuteurs, j'en relis beaucoup également. Inconvénient : à force, on finit par s'agacer de certaines tentations des auteurs, auxquelles ces derniers cèdent un peu trop souvent, surtout ces derniers temps. Parmi lesquelles :
- le recours au flash-back, solution de facilité destinée à faire croire que tout ça est une affaire profondément enfouie, terrifiante, les racines du mal, tout ça. Les deux romans cités ci-dessus (ainsi que beaucoup d'autres dernièrement lus, en particuliers ceux de la suédoise Camilla Läckberg) s'en servent abondamment et paresseusement. À la longue, c'est irritant parce qu'on se dit que c'est pour les auteurs un moyen facile de contourner la difficulté qu'il peut y avoir à relater la découverte de certains éléments du passé qui jouent dans l'affaire à résoudre. En gros, c'est au lecteur de se démerder pour comprendre comment tout ça est lié et comment l'enquêteur fait le lien. Moi je dis, c'est juste de la flemme d'écrivain.
- la tendance à tout ramener à un passé en général sordide, avec inceste, pédophilie, homosexualité ou Shoah - si vous avez réuni les quatre, vous gagnez une boîte de Smarties. Le plus triste étant que manifestement, l'auteur est super fier d'avoir trouvé le truc, alors qu'il n'est qu'un de plus dans la longue lignée. Encore que Thierry Grillet, lui, fasse l'effort de se rattacher certes à la Shoah, mais à un épisode assez peu connu, à savoir l'existence du camp de prisonniers juifs tout proche de la gare d'Austerlitz, destiné au triage des objets issus du pillage des biens des juifs. J'imagine que tout ça est destiné à rajouter une dose de tragique, mais l'effet de mode est légèrement crispant à la longue.
Fin de l'apparté. Notez seulement que Preston & Child ne tombent pas dans ces pièges, ce qui prouve la supériorité de leurs thrillers, quand même.
- Loin de la foule déchaînée, de Thomas Hardy. Objectivement, je me suis un peu ennuyée. Moins que dans Jude l'Obscur où là, j'avais surtout envie de balancer des claques à cette grosse pouffe de Sue et à Jude-la-lavasse ("oh marions-nous ! - oh non ! - oh si ! - je vais en épouser un autre - ok - ah mais finalement je le quitte - oh marions-nous ma chérie ! - bon mais à la mairie seulement - non finalement à l'église seulement - oh puis finalement ne nous marions pas - oui ma chérie ! - je ne sais pas ce que je veux et je suis une chieuse" - on avait compris, merci). Loin de la foule déchaînée - j'ai pas bien compris l'intérêt du titre vu qu'il n'y a ni foule ni déchaînement, même éloigné, c'est Autant en emporte le vent, sauf que la fille est moins piquante et que ça finit bien. Et que ça se passe en Angleterre donc il n'y a pas de guerre de Sécession.
Dommage seulement que l'auteur se fiche un peu du monde en n'explicitant pas à la fin un certain nombre d'éléments, mais bon...
- Amis du bon polar américain, le dernier Preston & Child est sorti ! Valse Macabre, de son petit nom. Il est bien évidemment excellent, comme tous les autres, que je vous recommande chaudement si vous vous ennuyez.
Autre excellent polar, Les Visages, de Jesse Kellerman. Une histoire de dessinateur génial disparu en laissant derrière lui une oeuvre dans laquelle on reconnaît les portraits d'enfants assassinés quarante ans plus tôt... le galeriste qui découvre l'oeuvre enquête et c'est, ma foi, plutôt réussi.
Apparté sur les polars. J'en lis beaucoup, et, chose qui paraît souvent étrange à mes interlocuteurs, j'en relis beaucoup également. Inconvénient : à force, on finit par s'agacer de certaines tentations des auteurs, auxquelles ces derniers cèdent un peu trop souvent, surtout ces derniers temps. Parmi lesquelles :
- le recours au flash-back, solution de facilité destinée à faire croire que tout ça est une affaire profondément enfouie, terrifiante, les racines du mal, tout ça. Les deux romans cités ci-dessus (ainsi que beaucoup d'autres dernièrement lus, en particuliers ceux de la suédoise Camilla Läckberg) s'en servent abondamment et paresseusement. À la longue, c'est irritant parce qu'on se dit que c'est pour les auteurs un moyen facile de contourner la difficulté qu'il peut y avoir à relater la découverte de certains éléments du passé qui jouent dans l'affaire à résoudre. En gros, c'est au lecteur de se démerder pour comprendre comment tout ça est lié et comment l'enquêteur fait le lien. Moi je dis, c'est juste de la flemme d'écrivain.
- la tendance à tout ramener à un passé en général sordide, avec inceste, pédophilie, homosexualité ou Shoah - si vous avez réuni les quatre, vous gagnez une boîte de Smarties. Le plus triste étant que manifestement, l'auteur est super fier d'avoir trouvé le truc, alors qu'il n'est qu'un de plus dans la longue lignée. Encore que Thierry Grillet, lui, fasse l'effort de se rattacher certes à la Shoah, mais à un épisode assez peu connu, à savoir l'existence du camp de prisonniers juifs tout proche de la gare d'Austerlitz, destiné au triage des objets issus du pillage des biens des juifs. J'imagine que tout ça est destiné à rajouter une dose de tragique, mais l'effet de mode est légèrement crispant à la longue.
Fin de l'apparté. Notez seulement que Preston & Child ne tombent pas dans ces pièges, ce qui prouve la supériorité de leurs thrillers, quand même.
- Loin de la foule déchaînée, de Thomas Hardy. Objectivement, je me suis un peu ennuyée. Moins que dans Jude l'Obscur où là, j'avais surtout envie de balancer des claques à cette grosse pouffe de Sue et à Jude-la-lavasse ("oh marions-nous ! - oh non ! - oh si ! - je vais en épouser un autre - ok - ah mais finalement je le quitte - oh marions-nous ma chérie ! - bon mais à la mairie seulement - non finalement à l'église seulement - oh puis finalement ne nous marions pas - oui ma chérie ! - je ne sais pas ce que je veux et je suis une chieuse" - on avait compris, merci). Loin de la foule déchaînée - j'ai pas bien compris l'intérêt du titre vu qu'il n'y a ni foule ni déchaînement, même éloigné, c'est Autant en emporte le vent, sauf que la fille est moins piquante et que ça finit bien. Et que ça se passe en Angleterre donc il n'y a pas de guerre de Sécession.
- Les Grandes Espérances, de Charles Dickens. J'aime beaucoup Dickens en général. Dommage que le récit soit ici un peu plus en roue libre qu'ailleurs (David Copperfield ou Oliver Twist) mais manifestement, Dickens s'est bien plus amusé à décrire des personnages tous plus farfelus les uns que les autres.
- Les Thibault, de Roger Martin du Gard. Grosse révélation. Emprunté à la bibliothèque en me disant que "au moins, maintenant, je saurai ce qu'il y a dedans au lieu d'en parler sans l'avoir lu, comme en classe prépa", je l'ai lu d'une traite en une semaine. Lecture éprouvante, notamment le livre sur La mort du père, mais aussi l'été 1914 et la fin du bouquin, long journal de l'agonie d'un homme gazé pendant la guerre. Dommage que le récit de l'été 1914 soit plombé par les loooooooongues considérations et dialogues entre socialistes grand teint (pur jus, ne rétrécissant pas au lavage) sur l'Internationale et le refus de la guerre, mais dans ce cas-là, j'ai une technique infaillible : je saute des pages jusqu'à ce que le blabla se termine et qu'on repasse aux choses sérieuse.
Ce qui m'a amusée, c'est de me dire qu'à 15 ans, j'aurais de loin préféré le personnage de Jacques, l'enfant terrible, le rebelle, le socialiste, le pacifiste, l'amoureux torturé. Là, il m'a surtout semblé pénible et extrêmement prétentieux, finalement, tandis que j'ai été profondément touchée par le personnage d'Antoine, le médecin athée, rationaliste, dévoué à sa cause, terriblement humain. Le passage où Antoine dialogue avec l'abbé Vécard sur la question de la foi est un très, très grand moment dont je reparlerai probablement.
Voilà ! Si vous avez des idées - sachant que je ne lis pas d'essais (je lis assez de machins sérieux comme ça dans mes journées) et qu'il me faut des trucs longs qui me durent plus qu'une soirée... je suis preneuse ! et merci d'avance :)
J'étais désolé de vous voir à ce point mésestimer Hardy. Mais, plus loin, quand j'ai vu que vous aimiez cet interminable pensum que sont à mes yeux Les Thibault, ça m'a rassuré...
RépondreSupprimerMon conseil : Vie et Destin, de Vassili Grossman (collection "Bouquins" : au moins 800 pages et un grand chef-d'œuvre).
La BNF ferait plutôt décor pour un policier burlesque que pour un vrai truc sérieux.
RépondreSupprimerPour les conseils de lecture je vous proposerais bien un roman de shoah (très mauvais jeu de mot, le Questionnaire de von Salomon édité chez Gallimard (Salomon, le seul terroriste d'extrême droite arrêté parce que quelqu'un l'avait pris pour un juif). Cela a un petit goût de Grimmelshausen avec un aspect tout aussi décousu et une ironie assez mordante.
Vous pouvez également essayer l'Art de la navigation de Guevara recommandé ailleurs fin juin, il y a une éternité.
Pour les Thibault, c'est vrai que la méthode du saut de page est un des principaux souvenirs que m'a laissé ce roman avec la scène de la mort du père.
Enfin,amusez-vous bien en ce hautlieu de culture qu'est la BNF. Dites-vous qu'un jour un prince del'Eglise a détourné un bateau-mouche our la voir! (très bon début de roman burlesque).
Personnellement, je ne jure que par Yourcenar, et il y aussi un très beau personnage de docteur/athée/dévoué/discutant avec un abbé dans L’œuvre au Noir...
RépondreSupprimerJonathan Littell : Les Bienveillantes (1400 p., édition Folio). Pour la bouquinivore que vous êtes, cela devrait suffire à remplir quelques soirées. J'aimerais un avis autorisé sur ce livre avant de m'y attaquer.
RépondreSupprimerBonus :
http://www.youtube.com/watch?v=NfwW76JzVQI
(Petit clin d'oeil au passage.)
Je m'élève avec véhémence contre "Les Bienveillantes", roman indigeste et parfaitement raté.
RépondreSupprimerMerci merci pour la dédicace ! J'ai vu sur le blog des lecteurs de la BnF une mention du roman de Thierry Grillet. Vais voir ça alors. Quand j'aurai fait le tour des Cévennes d'André Chamson...
RépondreSupprimerPour les polars, le Grincheux est un fanatique complet de ceux de Clive Cussler. Un titre (le seul que j'ai lu pour l'instant): Sahara. Mais il y en a bien d'autres. Cussler n'utilise pas le flash back en soi, mais commence souvent ses histoires par une scène située bien avant et sans lien apparent avec l'histoire.
J'aurais bien une autre référence, pas de polar mais un livre massif lu il y a bien quinze ans dont j'ai gardé un très bon souvenir: Vikram Seth, Un garçon convenable. Près de 1000 pages, mas très chouette pour découvrir l'histoire et la culture de l'Inde au XXe siècle si on n'y connaît rien (ce qui était tout à fait mon cas au lycée). Et mon roman culte reste Jane Eyre, mais c'est une madeleine romantico-dramatico-sniffante pour moi...Du coup j'ai dû tout lire des soeurs Brontë.
Ma seule lecture de Hardy est Tess. Brrr... Les Thibault, il faudra que je m'y replonge. Une tentative au lycée n'avait pas été concluante.
Puisque vous aimez les polars, et au vu de ceux que vous aimez, je vous conseille de vous pencher sur Oedipe roi, un Série Noire "traduit du mythe", de Didier Lamaison. Pas mal sans plus, un peu plat.
RépondreSupprimerConnaissez-vous Kangouroad Movie, d'A.D.G ? Un petit voyage en Australie, chez les Aborigènes du Queensland. Loin du cliché homme-primitif-posséder-savoir-millénaire, et très immergé dans la poussière du Bush, action à tous les étages, ça déménage
Avez-vous lu Lieberman ? Le tueur et son ombre, Nécropolis sont connus, mais La huitième case, polar atypique, a quelque chose (pas dans le style, mais dans l'ambiance) de Virginia Woolf.
Dans les pas polars, un petit Stock à couverture rose, L'homme-boite, d'Abé Kôbô, dont vous connaissez peut-être La femme des sables. Le héros est un homme qui s'est enfilé dans un carton, qui marche avec son carton, n'en sort pas, et l'a aménagé avec des petites poches et étagères. Je copie un extrait de la quatrième de couverture "Redoutable parabole des temps modernes, son roman L'Homme-boîte nous interroge un peu à la manière des pièces de Beckett. Cet homme qui a enfoui sa tête et le haut de son corps dans une boîte en carton n'est pas un Diogène cynique réfugié dans un tonneau par mépris de l'humanité. C'est un anti-héros, un être mythique dont le mal profond est l'impuissance. Un voyeur aussi, car la seule relation qu'il peut établir avec le monde extérieur se fait par l'intermédiaire de son regard." Pas ennuyeux du tout, assez flippant.
Si vous avez le temps, à l'ombre des pommiers ou sous la vigne, en buvant du thé léger ou de la citronnade, "Washington Square" de Henry James.
Si vous n'avez pas le temps,Douze comptes vagabonds, de Gabriel Garcia Marquez, et particulièrement l'un d'entre eux, "La mémoire est comme l'eau", est beau comme tout.
N'abandonnez pas Hardy sans avoir lu "Les Forestiers", s'il vous plait...
Si rien ne vous réveille, Fight Club, ou Le festival de la couille, de Chuck Palahniuk. Si si, ça vaut le coup d'essayer, juste après Henry James, par exemple, ça fait le même effet que de passer de la douceur mentholée d'une bêtise de Cambrai à un bonbon Tête brûlée. Oui, je sais, ce n'est pas un argument littéraire, mais hein...
Pour vous qui avez aimé les Thibault et Didier qui n'y a vu qu'un pensum
RépondreSupprimerhttp://rogermartindugard.blogspot.com/
J'ajouterais juste un nom : Frederick Forsyth, en commençant par le titre "Chacal" (ou le film du même nom de Fred Zinnemann, pas le remake avec Bruce Willis). Il n'a pas écrit beaucoup, mais il vaut le coup d'oeil et est titulaire du grand prix de littérature policière et du prix Edgar Allan Poe.
RépondreSupprimerMoi je ne lis pas de polar, sauf ceux de Donald Westlake.
RépondreSupprimerJe te recommande "Pierre qui brûle". Très divertissant. Se relit aussi avec délectation.
Si, encore une exception dans mes lectures : un polar un peu transversal qui "déménage" mais il paraît que la traduction francaise est nulle (je l'ai lu 3 fois en allemand), c'est le polar danois "Smilla's sense of snow" de Peter Hoeg.
Je connaissais les parents de Jesse Kellerman, Jonathan et Faye ; je vais chercher leur petit à ma prochaine virée chez W H Smith. Entre un père psychiatre et une mère obsédée par l'holocauste il doit être intéressant.
RépondreSupprimerMa dernière découverte en matière de polars, c'est Kate Atkinson. Elle est éditée dans le livre de poche et chez Fallois; je n'ai lu que son dernier livre, il n'est pas encore traduit en français.
Les Bienveillantes : chef-d'oeuvre absolu ! Plusieurs niveaux de lecture : historique (des masses de documents et de données sur les vrais protagonistes de l'Histoire), mythologique, policier (il y a une enquête menée par deux policiers avec des retournements de situation jusqu'à la dernière page), érotique,... le roman est inépuisable et magnifiquement écrit. Il donne des envies de poursuivre avec la lecture de Grossman, Céline (Voyage au bout de la nuit), Platon (le Banquet), Gunther Anders et Theodor Adorno...
RépondreSupprimerUne oeuvre qui vous poursuit et vous nourrit longtemps.
> à tous,
RépondreSupprimerWahou, merci beaucoup pour tous ces conseils. Bon, en fait, ça sera des lectures de rentrée parce qu'une avalanche de boulot toute récente m'est tombée dessus...
Les Bienveillantes, je ne suis pas trop sûre d'avoir le courage, je l'ai feuilleté une ou deux fois, je suis tombée sur beaucoup de scènes de cul bien trash, un peu trop pour moi. Enfin, pourquoi pas !
D'accord avec toi à propos des "Bienveillantes". Je l'ai lu et ai sauté un max de passages trash. Si certains passages sont, d'un autre côté, incontournables, il y a un sadisme grave dans ce livre. J'ai vu l'auteur de près, et il a une lueur correspondante au fond de l'oeil qui fait assez froid dans le dos. A mon avis, la guerre en Yougoslavie l'a légèrement gelé quelque part...
RépondreSupprimerVassili Grossman, c'est bien écrit, pas de doute, mais ca ne retape pas le moral. J'ai calé avant la fin.
Si tu aimes Dickens et que tu ne l'as pas encore lu, je te recommande " Le magasin d'antiquités" !
> Euterpe,
RépondreSupprimerah, c'est quand même bien ce qu'il me semblait... comme personne ne va dans mon sens quand j'en parle, je finissais par me demander si c'était pas que j'étais complètement coincée ou bouchée...
Ah et puis... hier à la bibliothèque, j'ai emprunté Vie et Destin. Problème : ça ne rentrera jamais dans mon sac à main !
Si tu aimes les polars, il faut dans ta vie lire au moins un Tony Hillerman. Parce que c'est bien écrit, bien construit, et que c'est situé de manière très documentée dans les réserves indiennes des USA au XXe siècle.
RépondreSupprimerLe plus connu est "Le peuple de l'ombre", mais d'autres comme "Là où dansent les morts" (qui doit bien parler à quelqu'un qui connaît Thérouanne...) sont très bons aussi.