Dans les blogs "qu'aiment pô les progressistes ces responsables de la décadence de la France", on vous cite en général trois auteurs : Léon Bloy (j'ai déjà dit ailleurs et en d'autres temps tout le bien que je pensais de cet auteur pompeux, chiant et paranoïaque), Philippe Muray (qui a eu de la chance de trouver le truc de l'homo festivus, parce que sinon, il tourne quand même bien en rond), et surtout Jean Raspail.
Que ce soit sur l'immigration, les joies du vouvoiement au sein du couple et de la famille, l'Occident (qui va mal depuis que les méchants z'étrangers y font rien qu'à nous envahir). Paf, on vous inflige dix lignes de Jean Raspail.
Au point que je songe, du reste, à inventer le "point Artémise" (en hommage à Godwin, notre ami à tous), qui marquera d'un bon point la référence à Jean Raspail, arrivant dans n'importe quelle conversation avec n'importe quel type pas trop de gauche sur n'importe quel sujet. La référence à Bloy ou à Muray ne compterait que pour un demi-point.
Bref, la semaine passée, à la bibliothèque, voilà que je tombe sur une étagère pleine de bouquins du bonhomme. Ah me dis-je, je vais feuilleter ça, pour voir si c'est si brillant que ça. Cela dit, quand aucun des livres d'un auteur n'ont été emprunté, et quand ils l'ont été, c'est rarement (aisément visible quand on a l'oeil de lynx de l'ex-apprenti-conservateur), eh bien ce n'est pas bon signe - car je me refuse à croire que ce soit par manque de types pas trop de gauche dans ma banlieue pour riches.
J'ai donc emprunté Le Camp des Saints. Truc vachement réaliste qui vous dépeint la réaction de divers personnage à l'arrivée en une nuit de centaines de milliers de z'étrangers sur des bateaux tout moisis, sur la Côte d'Azur. Cela commence par le vieux schnock intello et pseudo-aristocrate (portrait hautement modeste de l'auteur, à mon avis), ensuite il y a le vilain évêque progressiste qui a le mauvais goût de penser que si, on peut sauver les âmes des gens basanés, et que leur donner à bouffer n'est pas forcément un acte immonde. Ensuite, il y a d'autres trucs que je n'ai pas lus puisque le bouquin m'est tombé des mains à la page 76.
Car non, je ne supporte pas le racisme primaire grand teint, pur jus, qui rétrécit pas au lavage. Je ne supporte pas les auteurs pompeux qui se croient obligés d'employer des mots comme jusant ou psychopompe et mystagogue, et d'inverser les mots dans une phrase (courent les bondissants lémuriens, par exemple). Je ne supporte pas non plus qu'on réduise le christianisme à la simple dichotomie "tradis-nationalistes = bien, pas tradis pas nationalistes = pas bien. Je supporte encore moins qu'on se contente de penser que le Tiers Monde c'est des cons, la preuve, ils font pipi dans le Gange et ils ne mangent rien, alors qu'il suffit de se forcer, c'est pourtant simple.
Et je supporte encore moins qu'on fasse de grandes dissertations sur la Vérité de l'Occident Infiniment Supérieur Et Glorieux en se fondant sur les trois pauvres brochures de l'époque coloniale glorieuse française (1880-1920, pour l'apogée, quand même, c'est peu à l'échelle de l'histoire du monde), car cela vous conduit très rapidement à émettre les pires conneries. Voir du reste à ce sujet le risible bouquin de Zemmour sur l'histoire de France - je l'ai feuilleté au Monoprix et finalement, j'ai préféré racheter du débouche-évier, c'est moins cher et plus utile.
J'avais promis à cette chère Sémiramis de ne pas écrire ce billet. Mais ma rancoeur explose, que voulez-vous. Je déteste perdre mon temps à lire des âneries.
Note à l'attention de ceux qui aiment : c'est votre choix, hein. Je conçois qu'on puisse aimer le style - même si ça me dépasse largement. Je conçois qu'on puisse adhérer à certaines des idées du bonhomme.
En revanche, je ne conçois pas qu'on accepte de lire que les enfants pas blancs sont des monstres et que tout ça c'est la faute aux vilains cathos qui sont contre le massacre généralisé que prônent les mecs, les vrais, comme Jean Raspail.
Et tant qu'on y est : non, je n'ai pas vu le second degré dans ce bouquin. S'il y en a (comme on me l'a déjà expliqué, merci), c'est bien caché.
En revanche, je ne conçois pas qu'on accepte de lire que les enfants pas blancs sont des monstres et que tout ça c'est la faute aux vilains cathos qui sont contre le massacre généralisé que prônent les mecs, les vrais, comme Jean Raspail.
Et tant qu'on y est : non, je n'ai pas vu le second degré dans ce bouquin. S'il y en a (comme on me l'a déjà expliqué, merci), c'est bien caché.
Réjouissant jeu de massacre ! Je vous rejoins sur Bloy – qui m'a toujours emmerdé avec sa surenchère systématique – et sur Raspail, très surévalué (J'ai lu Le Camp des saints il y a un an ou deux), mais PAS sur Muray !
RépondreSupprimerSi vous faites dans le roman réactionnaire contemporain, essayez Le Complot ou Le Retournement de Volkoff.
RépondreSupprimerPour le roman de Raspail, il me semble quand même que le personnage principal, ce n'est pas un des baltringues du village, mais le Président de la République.
Sur la supériorité de l'Occident, essayez un jour Carnage et Culture de l'historien américain Victor Davis Hanson. Pour lui, le facteur de supériorité des occidentaux tient dans leur faculté à massacrer (en très synthétique), ce qui ramène au problème précédent. (Sinon, il a aussi écrit des choses très bien sur la guerre hoplitique et sur la guerre du Péloponèse.
Je crois qu'il y a un formidable humour de Jean Raspail dans le Camp des saints que vous ne saisissez pas, Artémise. De même pour Bloy et Muray. Vous les lisez au premier degré, dommage. Ensuite, on peut estimer que ce sont toujours les mêmes références qui reviennent au sein de la réacosphère et là je ne peux que vous donner raison. Ça frise le fétichisme.
RépondreSupprimerPour les aficionados, une nouvelle édition du Désespéré de Léon Bloy vient de paraître en GF Flammarion, préfacée et annotée par Pierre Glaudes, le grand spécialiste de l'écrivain. L'occasion de redécouvrir ce chef d'oeuvre.
> Didier,
RépondreSupprimermerci ! Allez, je vous accorde que quand même, à mon sens, Muray se détache des deux autres "fétiches de la réacosphère" (cf. infra), car il me paraît plus sérieux et moins névrosé. Et c'est un auteur à essais qui se laisse comprendre, qualité rare !
> NAIF :
J'aime beaucoup Volkoff ! D'abord, c'est l'auteur (caché) des Langelot, romans d'espionnage à la française pour adolescents que je dévorais quand j'étais au collège.
Sur la suite du bouquin : comme je l'ai dit, j'ai laissé tomber à la page 76, donc je n'ai pas vraiment idée de ce qui se passe par la suite. Dans ce que j'ai lu, il y avait le schnock intello, un jeune punk sans chien, un évêque progressiste (ouh !), un Consul de Belgique en Inde et un philosophe athée.
Carnage et Culture, connais pas, je vais y jeter un coup d'oeil. Remarquez, Geoffrey Parker, dans La Révolution Militaire (1500-1800), a une conclusion qui revient à peu près au même, vu que son idée, c'est (très synthétiquement aussi) que l'Occident a dominé le monde à partir de l'époque moderne grâce à ses redoutables innovations dans l'art de la guerre (stratégie, armes, etc).
> Sébastien :
Hum, pas vu l'humour, effectivement. Pourtant, j'étais prévenue, l'auteur disait dans la préface que "ça n'est pas un livre triste, ni déprimant". Je vous promet que j'ai essayé de le lire sans a priori, à la lumière seule de la préface. J'ai bien cherché le second degré, voire le 46e, je ne l'ai pas vu. Et je maintiens que son style est insupportable. À un moment, un personnage dit à autre (un vilain progressiste) que sa "phraséologie est lamentable", j'ai pensé "à qui le dis-tu mon vieux". C'est à peu près là que j'ai abandonné, c'était au-dessus de mes forces.
Ce que je n'aime pas dans Bloy, comme l'a souligné Didier, c'est la surenchère systématique. Après, je suis consciente de l'importance de la place du bonhomme dans l'histoire littéraire. Je suis moins sûre de l'importance de celle de Jean Raspail.
J'ai lu le Camp des Saints à 14 ans, je l'ai trouvé génial à cet age, et la fin est assez percutante (je n'écoute plus Edith Piaf de la même façon depuis lors). Et oui, c'est un bouquin écrit à la fin des 70's, qui est donc aussi le reflet de cette époque (pas la peine que je te fasse un rappel du contexte).
RépondreSupprimerSinon, il faudrait peut être prendre conscience que si les enfants du Tiers Monde ne sont pas des monstres, leur place n'est clairement pas à nos côtés, ce qu'est venu confirmer le Vatican, en réaffirmant que l'on ne devrait pas avoir besoin d'immigration, même si effectivement on se devait de les accueillir avec la charité requise, on peut ne pas les accepter.
"Truc vachement réaliste qui vous dépeint la réaction de divers personnage à l'arrivée en une nuit de centaines de milliers de z'étrangers sur des bateaux tout moisis, sur la Côte d'Azur. "
Tu sais que tu as des côtés gentils tout pleins parfois ? En 2001, dans le Var, à moins de 10 km de l'endroit choisi par Raspail pour le débarquement de ses bateaux s'est échoué un bateau de 900 clandestins kurdes. La question n'est même pas de savoir si c'est faisable, plutôt de savoir à partir de quand on se décide à réagir.
Volkoff j'aime bien "le retournement" et "l'amour tue". Jean Raspail je ne'ai lu que "Le Président" ; l'hsitorie se déroule partiellement en Amérique latine et je n'y ai vu aucun racisme. en revanche le style est assez pompeux
RépondreSupprimer> Polydamas,
RépondreSupprimerah oui, à 14 ans, je comprends que ça puisse frapper les esprits - moi à 14 ans c'était plutôt Rousseau, chacun son vice tu me diras.
Sur le reste : quoi qu'il en soit, je trouve lamentable et le fond et la forme ce livre.
Sur l'immigration en général. Ok, il y a des bateaux de réfugiés kurdes. Cependant, entre 900 et 500 000 (je crois que c'est le nombre dont parle Raspail dans son livre), il y a peut-être une différence, non ? Un genre de nuance, peut-être ?
Quoi qu'il en soit, personnellement, je trouve tout autant monstrueux les beaufs décérébrés abrutis de télé et de porno qu'on voit dans certains blogs (genre chez Princesse Soso, la prof d'anglais), que les gens du Tiers-monde. La question n'est pas de savoir s'il y a des races ou non. Le truc, c'est que ni les Indiens faméliques, ni les beaufs de Picardie, ne sont proches de moi. Et qu'effectivement, le problème c'est que les gens ne devraient pas avoir à immigrer, et que les problèmes doivent être réglés sur place. L'appel au massacre généralisé des immigrés en France n'est pas une solution, à mon sens.
Quant à la manière dont Raspail pointe une citation de Lustiger, genre "oh le vilain évêque sale collabo du progressisme il veut subvertir la Grande Race Blanche", eh bien, ça ne le fait pas remonter dans mon estime.
En outre, concrètement, les leçons d'un Raspail qui semble n'avoir jamais rien branlé de sa vie et l'avoir essentiellement passée à voyager avec les sousous de la famille, eh bien, j'en ai rien à carrer.
> Athéna :
Heureusement que le racisme n'est pas la seule source d'inspiration du bonhomme, sinon on ne s'en sortirait pas ;)
J'ai lu L'amour tue aussi, j'ai bien aimé.
Jusqu'à dix-huit ans, à 10/20 % près, on peut lire Raspail. D'une part une certaine préciosité mise à part c'est plutôt bien écrit pour du contemporain (étant bien entendu qu'on écrira jamais aussi bien français qu'à l'époque moderne).
RépondreSupprimerD'autre part vous exagérez, ça n'est pas si con. La problématique du Camp des saints n'est pas vraiment les rapports entre d'hypothétiques races, ou même l'immigration, mais l'homme de pouvoir face à une invasion non-violente qui met en péril les intérêts de son pays. Et c'est plutôt bien rendu, me semble-t-il.
Sauf vot'respect, il y a bien du second degré. Raspail n'est certainement pas un raciste primaire, ni même secondaire. Il a écrit de magnifiques récits sur des peuples en voie de disparition, qui étaient loin d'être Blancs. Là où il se plante sans doute, c'est quand il veut à tout prix faire des Occidentaux chrétiens un pauvre peuple malheureux en voie de disparition, menacé par une élite métissée... et comme c'est précisément cette idée qui plaît beaucoup à la réacosphère... bref, la boucle est bouclée.
> Baroque,
RépondreSupprimerAdmettons, comme je n'ai pas lu le quart du bouquin, beaucoup de choses ont dû m'échapper (la problématique, en particulier :))
> Baroque,
RépondreSupprimeramusant ce que vous dites sur la tranche d'âge à laquelle lire Raspail, c'est à l'adolescence que j'ai lu "Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée", et j'avais plutôt bien aimé à l'époque - même si déjà certaines choses m'avaient fait tiquer (ah les saletés de hordes de jeunes, déculturés, abrutis par la drogue et agressifs, contre les vrais purs qui font du Apollinaire sans le savoir). J'avais essayé d'en lire quelques autres dans la foulée, qui tournaient autour de la Patagonie je crois, mais je n'ai jamais dépassé les premières pages de ceux-là. Maintenant que je cerne un peu mieux le personnage et son propos, on ne risque pas trop de m'y reprendre de toute façon. ^^
Tant que je suis dans les parages, je ne saisis pas trop ce que vous voulez dire dans le reste de votre premier paragraphe? Il me semble que dans le domaine "contemporain" il y a quand même quelques "stylistes" qui surclassent largement le niveau d'un Raspail. (Pas la majorité de la production, certes, mais ça c'est vrai à toutes les époques.)
Oui, 500 000 c'est plus important que 900, c'est vrai, mais bon, l'essentiel n'est pas là, mais sur le phénomène d'immigration.
RépondreSupprimerEt si, les beaufs de Picardie sont plus proches de moi que des indiens. Je ne cautionne pas pour autant toutes leurs conneries, mais certains font partie de ma civilisation, d'autres pas. C'est aussi simple que cela.
> Polydamas,
RépondreSupprimerce qui est raconté dans ce post :
http://foodamour.free.fr/index.php?post/2010/05/21/La-Boite-de-Pandore-bis-repetita-mere-en-string-sur-Facebook
par exemple, c'est ta civilisation ? La grand mère qui envoie un film porno sur le facebook de son petit fils pour son anniversaire, désolée, ce n'est pas ma civilisation. Pas plus que les Indiens du Gange. Pas plus que les Patagons chers à Jean Raspail.
Ce que j'ai lu de Raspail (c'est-à-dire essentiellement son texte sur le vouvoiement) ne m'a pas donné envie de connaître plus le bonhomme. Ah si, j'étais tombée une fois sur Le Camp des Saints, je crois que je n'ai pas pu dépasser la page 2 et le résumé.
RépondreSupprimerSinon, Muray est aussi apprécié par les "réacs de gauche" (si si, ça existe, je revendique d'en être, en partie), pas seulement catholique, et je trouve qu'il a dit deux-trois trucs intéressants en plus de l'homo festivus, que je ne connaissais pas. Notamment sur la manière dont on peut se payer la fiole des catholiques aujourd'hui. C'est pas de moi, mais d'un ami athée.
> Marie,
RépondreSupprimerOui on est d'accord, il y a pas mal de choses à récupérer dans l'oeuvre de Muray. Je ne me considère pas vraiment comme réac, pas vraiment comme de droite, pas vraiment comme de gauche non plus d'ailleurs :), mais il y a un style, une ironie, une lucidité.
Problème, comme tout penseur, il tourne effectivement un peu en rond.
Pourtant "psychopompe"... les anciens avaient même des chiens psychopompes, pour conduire les âmes des défunts aux Enfers, c'est bien connu. Tenez, Cerbère par exemple, c'en était un qui les attendait à la réception.
RépondreSupprimerJe n'aime pas Léon Bloy. Je ne connais pas Jean Raspail. Et je ne vois pas "l'enrichissement culturel" que nous apporteraient les braves zimmigrés zétrangers selon les progressistes de tous poils si prompts à dénoncer la haine des zautres (chez les autrs qu'eux, évidemment), aimables comme des cerbères patentés.
Je ne vois que des cohortes de bonshommes (90% des braves zimmigrés sont des hommes) sur les parcours touristiques, qui sont autant de vendeurs à la sauvette (c'est à dire des mendiants déguisés en vendeurs), hâbleurs et sexistes, qui nous compliquent passablement l'existence (je suis accompagnatrice touristique, et c'est un métier exercé à 90% par des femmes).
> Floréal :
RépondreSupprimerUne fois, j'ai lu un bouquin où l'historien expliquait que je ne sais plus qui avait une fonction de psychopompe - le roi de France Charles IX, je crois. Mais je ne sais plus pourquoi ni dans quel contexte. Seul le mot m'est resté comme faisant partie des trucs compliqués qu'il est bon de ressortir pour faire classe (ou cuistre, ça dépend).
Sur l'immigration :
Soyons francs, moi non plus, je ne vois pas vraiment le "fabuleux apport" des immigrés. Je ne crois pas non plus que l'immigration soit une "chance" en soi, et qu'elle apporte davantage son lot de problèmes.
N'empêche qu'il y a une différence entre être conscient des problèmes induits par l'immigration, et fonder son raisonnement sur le mode "les étrangers sont sales et méchants, même chez eux", ça me paraît un peu court, jeune homme, comme dit l'autre.
Je vous accorde que pour moi, l'immigration c'est quelque chose qui me touche assez peu, je travaille à Paris dans des quartiers plutôt classieux (le Marais, le Quartier Latin), et nous vivons dans une banlieue très favorisée. En tout et pour tout, je n'ai vu dans ma vie qu'une seule burka. Donc oui, pour moi, c'est surtout théorique. D'où le fait qu'une bonne partie des réalités m'échappe.
J'ai lu et assez bien aimé Raspail ("Les royaumes de Borée", puis "Sire" - et j'ai "Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie" en vue) alors que j'avais dépassé la trentaine... A mon humble avis, c'est bien écrit et ça se lit bien.
RépondreSupprimerJ'ai par ailleurs entendu parler du "Camp des Saints"; j'ai l'impression que les problématiques abordées là sont un peu à part de ce que j'ai lu jusqu'à présent.
Concernant "Sire", enfin, j'en parlais ici:
http://fattorius.over-blog.com/article-21011185.html
Cela ne nous rajeunit pas.
Bloy, en revanche, essayé une fois - mais je n'ai guère compris qui était invectivé et pourquoi, ce qui m'a ôté une bonne part du plaisir de lecture qu'il est supposé offrir.
Muray, enfin, dont j'entends pas mal parler... Quel titre de lui faudrait-il aborder d'abord?
Quel titre de lui faudrait-il aborder d'abord?
RépondreSupprimer'Après l'histoire' (I et II)
Ensuite, je vous recommande la série des 'Exorcismes spirituels' (en 4 volumes). Vous changerez peut-être d'avis sur Bloy, étant donné que Muray admirait cet écrivain. Il l'évoque à plusieurs reprises.
Je m'en tiendrai à ça, pour ne pas trop abuser de l'hospitalité d'Artémise.
@Sébastien: merci beaucoup pour ces pistes! Cela va me faire des heures de lecture...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu Jean Raspail, mais j'en ai entendu pas mal parlé. Il faut dire que moi, je suis plutôt tourné vers l'antiquité, alors chacun ses priorités !
Donc pour moi, Raspail reste un boulevard avant tout.
> Télémaque,
RépondreSupprimerJe vous rassure, pour moi Raspail c'est aussi cette autoroute en plein Paris !
Bien d'accord, chacun ses priorités, je vais en rester au XVIIe siècle et aux romans policiers...
Le livre de Zemmour n'est pas trés bon, en revanche c'est un excellent "debater" et on en a besoin , vu que le PAF est dominé par le camp adverse.
RépondreSupprimer> Anonyme (bon sang, mettez au moins quelque chose, "Anonyme", c'est vraiment pas agréable !)
RépondreSupprimerOui, je suis d'accord, il a un assez bon talent de polémiste et un bon sens de la répartie.
Après, il a parfois des justifications assez curieuses historiquement parlant. Mais bon, on ne saurait tout avoir !