mercredi 2 février 2011

En cuisine.

Depuis que j'ai une vraie grande cuisine avec des tas de placards et un cellier (le tout faisant huit mètres carrés (mais pour un Parisien, passer de rien à huit mètres carrés, c'est la révolution (oui la révolution, rien que ça))), j'ai fait l'acquisition de tas de machins de cuisine.

D'abord, j'ai récupéré une cocotte-minute et une cocotte en fonte. Vous allez rire, mais j'en rêvais depuis longtemps (je suis une fille simple), et je n'avais bien évidemment pas les moyens de raquer deux cent quatre vingt euros pour une cocotte en fonte.
Ensuite, j'ai récupéré des couteaux qui coupent.
Ensuite, j'ai récupéré des casseroles avec la poignée qui se clipse et qui se déclipse. Ce qui n'a l'air de rien dit comme ça, mais en fait, c'est la révolution (bis), parce qu'on peut en empiler des tas sans que les poignées viennent compliquer la chose.
Enfin, j'ai récupéré des casseroles en vrai téflon (pas du chinois qui se barre dès que vous essayez de faire cuire une omelette).

Cerise sur le gâteau, à Noël, mes parents m'ont offert un magnifique robot ménager qui fait tout, même pétrir la pâte, qu'au début on n'y croit pas et puis tout d'un coup, sgrouitch, ça fait une boule de pâte, souple, parfaite, au fond du bol du mixeur - si c'est pas génial, qu'est-ce qu'il vous faut. C'est un nouveau mode de cuisine cosmique vers un nouvel âge réminiscent, en quelque sorte.

Avec tout ça, c'est formidable, maintenant, je me déchaîne dans ma cuisine. Avec une boîte de maquereaux, de la crème de soja et trois carottes, je peux faire des trucs dignes de Gordon Ramsay - ou presque.


L'étape d'après, c'est l'achat des trucs et des machins à cuisiner. Ma bonne conscience écolo me pousse donc à me fournir en fruits et légumes de saison - ça, c'est aussi pour la bonne conscience du portefeuille, puisque lesdits fruits et légumes de saison sont censés être moins chers. Du moins c'est ce qui est dit chez Auchan.

Bref, c'est ainsi qu'avec enthousiasme j'ai fait l'acquisition ce jourd'hui d'un céleri-rave. Parce qu'en général, les fruits et légumes de saison sont souvent assez moches, ont des noms qui fleurent bon la Troisième République (ronds-de-cuir, cassoulet et thème latin, quoi), et on n'en voit pas souvent sur les marchés.
C'est ainsi que le livreur m'a apporté mon céleri-rave. Qui, vérification faite dans mon livre-référence, est bien un légume de saison, mais pas de la présente, puisqu'il se ramasse plutôt en août-septembre.

C'est un peu con pour l'écologie, en fait.

C'est surtout un peu con sur moi qui n'ai même pas un début d'idée sur ce que je vais bien pouvoir foutre de mon céleri-rave, lequel attend sagement d'être lavé dans une passoire en plastique orange.


Bref, si vous avez un peu de compassion pour les céleris-raves, et des idées pour que je lui fasse un sort digne de lui, merci de les poster ci-dessous.



(une autre fois, je ferai un post très intéressant et très engagé).








19 commentaires:

  1. couper l'objet en quartiers pour l'éplucher plus facilement, recouper en tranches plus minces ou en morceux, les faire cuire à l'eau bouillante salée un quart d'heure environ suivant la taille.
    ensuite deux options :
    écraser dans le fameux robot,avec de la crème et des pommes préalablement réduites en compote, faire réchauffer
    mettre dans un plat à gratin avec des tranches de jambon et du fromage de chèvre une quinzaine de mn à four chaud (on peut rajouter patates et poireaux déjà cuits si on veut faire un gros gratin)
    mais épluché, râpé avec des pommes, des amandes, des raisins secs, dans une vinaigrette ou un jus de citron c'est bon aussi ; normalement c'est avec une rémoulade mais je n'en suis pas friande alors je ne sais pas la faire
    je n'ai pas de cocotte minute, ça cuit peut-être mieux avec ; le gratin, les enfants et le chat l'adorent (le chat est très difficile)
    j'ai cherché dans mes souvenirs une référence littéraire sur le céleri rave mais rien ne m'est venu...

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  2. Tu peux faire cuire le céleri en cubes avec des cubes de pommes de terre dans l'eau bouillante puis les réduire en purée. (Ma recette est nettement moins élaborée que celle d'Athéna).

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  3. > Athéna,

    Ah, ça s'épluche, donc. Je vais commencer par là.

    Merci pour la recette, ça m'a l'air super bon !

    (l'étape prochaine, je fais des rutabagas).

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  4. > M* :

    Je vais peut-être commencer par là.

    Mais en fait, ça a quel goût, un céleri rave ?

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  5. Alors, moi, mon conseil, c'est de t'approcher du céleri, de le soulever délicatement, d'effectuer un mouvement rotatif élégant de la partie bassin/tronc/bras/tête, d'appuyer sur la pédale de la poubelle et de le jeter dedans avec un petit déhanché digne de Nigella Lawson (moi aussi, j'ai des notes de blogs intéressantes à faire, tu verras...).
    Parce que le céleri, rave ou branche, c'est DE-GUEU-LASSE.

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  6. > Mariette,

    Oui mais le jetage de céleri pas mangé, c'est pas écolo, si ?
    À moins que je ne le mixe avec mon super robot et que j'en fasse du compost pour mon yucca ?

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  7. Ca a le même goût que le céleri normal, je dirais (pas terrible, donc. Mais ça n'engage que moi).

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  8. Ma maman et ma mamie le font cuire à la vapeur et ensuite, le passent à la poêle ou au four avec du jus de rôti (ça marche aussi si tu as fait cuire de la viande dans une poêle et que tu y flanques juste après le céleri). Il est pelé et coupé en quartiers (comme une pomme) avant ou après cuisson, je sais pas trop.

    Je m'élève contre la purée de céleri rave : ça se fait passer pour de la purée de patates, mais c'en est pas et c'est moins bon. J'ai subi des déceptions traumatisantes comme ça.

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  9. > Pukka,

    j'aurais tendance à dire qu'il faut le couper avant cuisson, sauf si on a une très, très grosse casserole pour le mettre dedans.

    Pour le jus de rôti, je vais voir vu que j'ai pas trop de rôti sous la main, mais j'ai des steaks hachés. C'est un peu pareil...

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  10. Je fais souvent une recette toute bête le dimanche soir en revenant du cinéma pour manger en écoutant le Masque et la Plume sur France-Inter :
    de gros cubes de pommes de terre, de céleri-rave (épluché), de gros morceaux de carottes, un oignon, une feuille de laurier et hop, tout dans la cocotte-minute pendant 20 minutes. À déguster avec moutarde ou mayonnaise, accompagné de hareng saur, de maquereau ou de pâté.
    J'aime le dimanche soir.

    Madame Plus.

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  11. > Madame Plus,

    aaaah, trop bien, je vais en plus pouvoir utiliser ma cocotte-minute, je n'en ai jamais eu l'occasion jusque-là.

    Bon, vous allez rire, mais en fait, je n'ai jamais utilisé de cocotte-minute.
    Si j'ai bien compris, on met tout dans le petit panier, un peu de flotte au fond, et vogue la galère ?


    (et moi aussi j'aime bien le dimanche soir, mais pas pour les mêmes raisons parce que le lendemain matin, je podcaste le Masque et la Plume, vu que le dimanche soir à 20h10, on est en cours de rock :) )

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  12. Pour l'utilisation de la cocotte-minute (comment avez-vous pu vivre sans ?), il ne faut surtout pas oublier la soupape et compter le temps de cuisson à partir du moment où elle tourne en sifflant : il faut également baisser le feu à ce moment-là.

    Et comme je vous envie d'avoir une cuisine de huit mètres carrés ! Cela fait plusieurs années que je suis très bien équipée en matériel que je ne peux utiliser faute de place...
    Mme Plus.

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  13. Pour la cocotte, si tu ne veux pas d'une bombe dans ta cuisine, commence à plein feu puis dès que la soupape chuchote, pour ta sécurité, baisse le feu à tout doux... De toute façon c'est marqué a priori dans le manuel. Où tu trouveras d'excellentes recettes. Sinon j'ai de quoi te dépanner (en manuel).

    Pour le céleri, c'est très bon en velouté (revenu quelques minutes avec une CS d'huile, puis cuit à l'eau avec sel poivre, ensuite, enlever l'eau et ajouter lait et crème, mixer finement) avec quelques morceaux de roquefort dans l'assiette!
    Sinon en méli-mélo de légumes pour pot-au-feu...

    Et le céleri branche, bien épluché et braisé au jus de viande, c'est délicieux !

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  14. > Madame Plus,

    En fait, je n'avais pas de cocotte-minute avant parce que nous n'avions pas la place et surtout pas trop de sous, alors on limitait au maximum le matériel : trois casseroles, une poele et un plat à gratin. Evidemment, on ne va pas loin, mais on se débrouille. De toute façon, je n'avais que deux micro-plaques et un mini four, donc j'aurais eu du mal à me servir d'autre chose.

    Là, j'ai récupéré un gros paquet de choses qui ne servaient plus, et je suis complètement dingue de mes nouveaux jouets.


    > La Souris,

    Ok, je note. (en fait, je n'ai pas le manuel car la cocotte vient de ma belle-mère qui apparemment la tenait de sa mère à elle, donc...).

    Merci aussi pour la recette ! Faire braiser au jus de viande, ça correspond à quoi exactement ?

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  15. Chère madame L***-R***

    La cuisson à la vapeur, c'est A LA COCOTTE!

    Je vote pour la soupe, ça a l'air bien bon. A la cocotte aussi! Tout à la cocotte.

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  16. Pour braiser au jus, il faut commencer par faire sauter à feu vif les légumes (crus) dans un peu d'huile, sel, poivre, herbes, rajouter un tout petit peu d'eau, laisser s'évaporer, recommencer une ou deux fois, puis ajouter un jus de cuisson (jus cuisson de rôti dégraissé que l'on va servir en même temps par exemple ou bien un jus restant d'un autre rôti précédant), baisser le feu, couvrir et laisser mijoter doucement, en surveiller pour qu'il y ait assez de liquide. Les légumes sont cuits dans juste ce qu'il faut d'eau.

    Pour le céleri branche, s'armer d'un économe et d'un peu de temps, pour enlever la fine peau extérieur des branches, les casser en menus tronçons pour enlever les plus gros fils, comme on fait avec le bout des haricots verts. J'ai découvert ça récemment et c'est vraiment délicieux ! Les feuilles partent au congélateur et je les sors pour faire des minestrone, ou n'importe quel bouillon pour une viande.

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  17. D'accord avec la recette de madame Plus, en cocotte aussi c'est bon ; et le velouté au roquefort c'est une très bonne idée que je vais m'empresser de tester
    Les rutabagas je ne pourrai pas aider, je trouve ça horrible

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  18. Je partagerai l'avis de Mariette mais pour des raisons différentes quand j'ai voulu éplucher la chose , ce fut un calvaire, la monté du Golgotha même avec une croix de 10 tonnes ma parait plus aisée.

    Apres 3 jours de dur labeur est venue le moment de la coupe, c'est là que j'ai abandonné, le prix d' un katana( un Kotetsu Nagasone s'est pas donné, on est un esthète ou on ne l'est pas) étant plus cher que celui du légume , j'ai attrapé le bestiau et je me suis transformé en sosie de Jordan en direction du vide ordure, mais là il se montra incorrect en m’obligeant à revoir mon geste du lancer franc !

    Du coup , nous avons mangé de la purée en flocons.

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  19. Ah mais non, "grandpas"! L'épluchage n'est vraiment pas compliqué ! Il vaut mieux, certes, renoncer à l'économe, sinon on y laisse la peau de ses mains. Mais un très grand couteau de cuisine, une planche et ça se fait tout seul! Je me disais encore récemment que ce légume est prodigieux, bon en soupe, en purée, à l'eau, braisé... Bref, indispensable dans MA cuisine ;-)

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