1. Explication. Avant, sur mon ancien blog, il y avait des brèves du lundi. J'ai recyclé le concept sur celui-ci, parce que ça permettait de faire des billets pas trop construits donc pas chronophages, de donner des nouvelles aux copains et de faire des phrases chocs destinées à faire rigoler la galerie.
Il se trouve que le lundi, j'ai un peu moins de temps maintenant - c'est mon fils qui est plutôt chronophage, on va dire. Du coup, je déplace le concept au mercredi, jour destiné à la garde de l'Héritier. On verra bien si j'arrive à tenir la cadence.
2. La sociologie appliquée. Il a neigé chez nous, comme chez beaucoup d'ailleurs. Il était plaisant de voir que notre rue se divisait en deux catégories : d'un côté, les plus de soixante ans, qui à huit heures du matin étaient déjà en train de pelleter la neige pour déblayer devant chez eux. De l'autre, les jeunes citadins fraîchement installés à Trou-sur-Banlieue (nous), qui à la même heure prenaient des photos de leur jardin enneigés. La division par âge recoupant du reste assez bien la division entre gens du nord et Provençaux (nous, encore).
3. Il est toujours amusant d'observer les poussées de mon rejeton, et notamment son rapport à l'autre. Quand il était tout petit, je me plaçais à la messe avec mes copains de chorale, le loustic dans l'écharpe de portage où il pionçait comme un bienheureux. Depuis quelques mois et surtout depuis qu'il marche, je me place avec les "parents-du-fond". Où l'Héritier a repéré une petite fille pour laquelle il s'est mis à faire le guignol, se roulant par terre, et surtout acceptant de prêter son doudou - chose qu'il ne fera jamais même pour moi sa mère. La petite le récompense grassement en sourires. De là à dire que l'Héritier a à la fois tout et rien compris aux femmes du haut de ses onze mois, il n'y a qu'un pas.
4. Grâce à la médiathèque de Trou-sur-Banlieue, je redécouvre le plaisir des romanciers oubliés dans le vortex du XXe siècle. Notamment Robert Merle dont je viens de terminer le terrible Malevil. Dévoré en trois jours. Il paraît qu'il y a un film, assez mauvais ai-je lu. Dommage.
5. Les professeurs d'anglais qui passeront par là (il y en a, dénoncez-vous :) ) auront la bonté de m'éclairer sur un point bien précis : pourquoi Elizabeth George appelle-t-elle toujours le personnage d'Helen "Lady Helen" et Thomas Lynley jamais par son titre de lord auquel il me semble pourtant qu'il a droit ? Y a-t-il une signification qui m'échapperait dans cette affaire de titres chez les aristocrates anglais ? Merci d'avance.